Un échange autour des pratiques anarchistes et autogestionnaires dans les dojo a partir de l'enseignement du philosophe japonais Itsuo Tsuda, avec Manon Soavi à l'occasion de la sortie de son livre « Le maître anarchiste, Itsuo Tsuda »

Il existe des dojos qui, sans s'en revendiquer bruyamment, mettent en pratique une philosophie anarchiste depuis les années soixante-dix. Ces expériences concrètes au sein de plusieurs villes européennes ne doivent rien au hasard puisque leur existence découle de l'enseignement du philosophe japonais Itsuo Tsuda. Il développa une philosophie du Non-faire très proche des idées anarchistes, incluant la dimension des pratiques du corps japonaises et une compréhension subtile de la philosophie chinoise du Tao. Ainsi il proposa des outils concrets et indiqua le début d'un chemin d'autoémancipation.

Ces dojos et les pratiques qui s'y font sont des moyens de reprendre le pouvoir sur son corps, de se redécouvrir capable et autonome, d'abord au sein d'un dojo, puis que cela s'étende à la vie quotidienne. Les dojos deviennent ainsi des lieux de pratique d'autogestion, d'éducation populaire, d'apprentissage autonome, des lieux d'expérimentation et de décroissance avant l'heure.

Manon Soavi viendra échanger sur cette philosophie et ces dojos uniques à la B.A.F à l'occasion de la sortie de son livre « Le maître anarchiste, Itsuo Tsuda »