La critique des technologies, et leur impact sur notre vie quotidienne, comment leur développement entrave gravement notre liberté, est aujourd’hui devenue une rengaine, tout en étant indispensable à garder toujours en tête à chaque fois qu’un nouveau gadget sort sur le marché, ou qu’une nouvelle loi permettant plus de contrôle grâce aux technologies est promulguée. Il reste néanmoins intéressant de voir que la science fiction n’a pas attendu l’ère d’internet, du smartphone et de la connexion permanente pour critiquer l’avancée technique, et l’oppression/répression sociale que celle-ci provoque. Le premier roman dystopique a été écrit en 1920, et déroulait une critique féroce du totalitarisme mathématique, rationaliste et machiniste. On peut considérer son auteur, Ievgueni Zamiatine, comme un hérétique face au régime bolchevique, osant dépeindre l’horreur de la tyrannie du collectivisme, et dont l’œuvre sera censurée pour cette raison.Le cinéma s’est réapproprié le thème de la dystopie, parfois basé sur des romans, parfois sur des scénarios originaux.  Il va sans dire que diffuser ces films ne veut pas dire que nous cautionnons tout ce qui est dit dedans, ni leurs acteurs ou réalisateurs, mais que nous y voyons des ouvertures intéressantes vers des réflexions variées. Le programme des films :

• - Mercredi 16 janvier : Fahrenheit 451, François Truffaut (1966), English with German subtitles
• - Mercredi 30 janvier : 1984, Michael Radford (1984), English with German subtitles