Vendredi, 27 Janvier
Expo, ciné et discussion : Notre Dame des Landes - Histoire d’une lutte populaire et collective
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1968-2018 : 50 ans de lutte et de résistance contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. L’une des plus longues luttes paysannes et écologistes de France. L’une des trop rares luttes victorieuses. Cette exposition, réalisée par l’association NDDL Mémoire et Transmission, préserve de l’oubli les éléments-clés de cette longue aventure. Elle raconte comment s’est organisée et démultipliée la résistance au terrible rouleau compresseur qui poussait à la réalisation du projet. Elle raconte la formidable aventure humaine que fut cette lutte. Puisse-t-elle aider d’autres luttes actuelles et à venir contre d’autres projets absurdes, anti-écologiques, anti-humains, contre d’autres Grands projets inutiles et imposés (GPII).
N.B. : Cette exposition est à disposition de quiconque serait intéressé-e par informer sur le sujet.
memoire.transmission.nddl@gmail.com
La projection, suivie de discussion : "Bocage mon beau souci" (2022), 58’58"
"Ce film a été tourné à la zad entre 2019 et 2021, après l’abandon du projet d’aéroport. Il rend compte de l’émerveillement que j’ai aussitôt ressenti en arrivant, en avril 2019, depuis Paris. Il s’attache à montrer l’effervescence créative et politique qui s’invente tous les jours dans le bocage, à une vingtaine de minutes de Nantes."
Le film est dédié à Natalia et à Elisabeth et Yves Pasquier, créateur·ice·s de l’oeuvre d’art collective à flanc de montagne baptisée "l’Aura".
Autre citation :
"[...] Nous voulons que les travailleurs unissent le travail de la terre dans les champs et les jardins avec le travail industriel qu’ils font dans les ateliers et les fabriques ; nous voulons produire nous mêmes de quoi satisfaire bon nombre de nos besoins et autant que possible tous.
On nous demande : où allons-nous prendre la terre ? Certes, il faut se le demander car la terre a été ôtée aux masses laborieuses et les prolétaires, dans ces effrayantes agglomérations que sont les grandes villes industrielles, sont d’avis qu’il doit en aller ainsi et qu’il en a toujours été ainsi. Mais il n’en a pas toujours été ainsi ; et cela ne saurait durer.
[...]
La société ne peut être que capitaliste que parce que les masses sont sans terre. En effet, la terre n’est pas du capital, elle est quelque chose de tout autre que du capital. La terre, d’où provient tout ce que l’industrie élabore ensuite et d’où proviennent touts nos moyens de subsistance, est une part de nature, comme l’air que nous respirons, comme la lumière et la chaleur sans lesquelles il ne peut y avoir de vie.
Comme l’air et la lumière, la terre et l’eau doivent être libres. Cela, les être humains le savent depuis toujours et le sauront pour l’éternité.
Il n’est jamais vraiment venu à l’esprit d’un être humain que la terre fût quelque chose qui puisse appartenir à des êtres humains singuliers mais pas aux masses. Elle appartient à tous – elle n’appartient à personne. [...]" — Gustav Landauer, La colonie (1910)
Organisé par :
La Cantine des Gilets Jaunes de Montreuil
Les Ami-e-s de la Confédération Paysanne
Exposition à partir de 18h
Cantine avec les Gilets Jaunes de Montreuil à partir de 19h
Projection suivie de discussion : 20h30 - Bocage mon beau souci (2022)
Prix Libre
Date & heure:
Catégorie:
- discussion/présentation
- exposition
- film
- repas