Du mercredi 22 au samedi 25 mai, quelques membres de La Dérive vous invite à une semaine de réflexions, de discussions et d'échanges autour des pratiques de soin, de l'entraide, de la psychiatrie et des alternatives à celle-ci.

Voici le programme, chargé, joyeux et animé !

Mercredi 22 mai
à partir de 20h
Arpentage du livre de Valentin Schaepelynck, L’institution renversée. Folie, analyse institutionnelle et champ social

Jeudi 23 mai
à partir de 20h
Projection d’un film sur une radio thérapeutique argentine, La Colifata, première radio au monde à avoir émis depuis un hôpital psychiatrique

Vendredi 24 mai
à partir de 19h
Discussions autour de la psychothérapie institutionnelle, en histoire et en actes

En présence de Gilles COURANT (Centre Guénouvry, Continuo Ostinato), Jacques CANSELIER (Centre Guénouvry), Joris de BISSCHOP (Clinique de la Borde) et Valentin SCHAEPELYNCK (enseignant-chercheur en sciences de l’éducation à l’université Saint-Denis Paris 8)

Samedi 25 mai
à partir de 16h
Projection de photographies de l'atelier photo Un Autre Journal, issu de la plateforme collaborative Dekadrage. Un Autre Journal vise à « percer dans notre rapport aux souffrances psychiques et créer une passerelle entre monde intérieur et extérieur. »
Discussions autour de la notion du soin dans la cité, des lieux d’accueils, de l’entraide, des groupes d’entraide mutuelle, des collectifs d’usagers ou d’anciens usagers de la psychiatrie

En présence de Jacques LESAGE DE LA HAYE (ancien psychologue de l'Hôpital de Ville Evrard, un des fondateurs du mouvement antipsychiatrique Marge dans les années 70, puis du Réseau Alternative à la Psychiatrie), Alexandre VAILLANT (animateur de La Trame, ancien animateur au sein d’un Groupe d’Entraide Mutuelle), Julie SABATIER (animatrice de La Trame et au sein d’un Service d’Accompagnement à la Vie Sociale), Clarisse MONSAINGON (animatrice de La Trame et au sein d’un Groupe d’Entraide Mutuelle), et quelques personnes issues des Groupes d’Entraide Mutuelle du territoire.

« La relation de soin suppose que l’on travaille à la disparition de la position de hauteur du soignant, et donc à la diffusion des savoirs : il nous faut produire des supports de savoir accessible à toutes et tous. »