On parle exclusivement de gentrification comme processus urbain, que l’on peut définir ainsi: transformations de quartiers populaires dues à l’arrivée de catégories sociales plus favorisées, qui réhabilitent certains logements et importent des modes de vie et de consommation différents. De là, des communautés issues d’une importantes diversité de classe, d’ethnies, de races, de sexualités sont remplacés par des groupes plus homogènes.
Sarah Schulman, militante lesbienne du collectif Lesbien Avengers et d’ACT UP, est l’autrice du livre LA GENTRIFICATION DES ESPRITS. Au travers de cet ouvrage, elle raconte comment en l’espace de quelques années le Lower East Side à New-York, s’est vu transformé par la disparition de la culture rebelle queer, des loyers à bas coût… La crise du sida, entrainant la mort de nombreux.ses frères et soeurs, ne fit qu’accélérer un processus de gentrification, où des appartements fut abandonner et réoccupée par une population blanche dépolitisée et riche.
Au travers de ce récit, on peut s’intéroger sur l’impact des changements urbains sur nos vies, nos vécus. Comment au travers, notamment de la gentrification, nos esprits s’homogénéisent, notre vision de l’esthétisme s’embourgeoise ou encore nos discours se pacifient ?
À Lundi 24 ET NIQ LES HÉTEROOOS CIS BOOOOOORDEL