A travers ses séries de portraits argentiques, Juliette Mono cherche à démanteler les constructions sociales du genre et les codes hétéro-patriarcaux. Expo visible en septembre et octobre, chaque samedi 14h-18h à la Luttine.

« A travers ses séries de portraits argentiques, Juliette Mono cherche à démanteler les constructions sociales du genre et les codes hétéro-patriarcaux : ses réflexions artistiques alimentent et se nourrissent de ses réflexions politiques et personnelles, influencées aussi bien par le cinéma des années 60 et 70, le préraphaélisme ou l’esthétique des cultures Queer. »

« Inspirées par la figure de la sorcière et les groupes militants qui s’en réclament, ses compositions placent ses modèles dans une lumière naturelle enveloppante, qui accueille sans fard des esprits combattants, contre la performativité et les violences systémiques. Ses photographies, entre espoir et mélancolie, révèlent des corps en état constant de résistance. »

« Après une thèse de doctorat en cinéma à Bordeaux étudiant l’évolution des valeurs sociales et culturelles et des idéologies dominantes de la société contemporaine, l’artiste s’installe à Lyon et se tourne vers la photographie pour poursuivre ses réflexions sur la représentation des identités. »

« Créature de la nuit protéiforme, Juliette Mono est aussi DJ sélecteur : écumant les soirées lyonnaises avec ses playlists Dark, Punk et Electro, son univers musical fait écho à son travail de photographe, mêlant étroitement esprit de la fête et révolutions intersectionnelles. »

« Enfin, avec son association Nowhere Girl, Juliette est déterminé à mettre en avant le travail des femmes et des artistes Queer - grâce à des expositions collectives et des évènements culturels locaux... »