Dans ses trois ouvrages successifs , regroupant ses chroniques littéraires publiées dans l’hebdomadaire algérien « Le Chélif » , Jacqueline Brenot nous esquisse une belle fresque de la littérature contemporaine algérienne et relève, en arrière plan, les thèmes récurrents dont traitent pratiquement tous les auteurs quelle a lus, qu’ils aient atteint ou non la notoriété, qu’ils vivent au pays ou à l’étranger.
Ces écrivains nous invitent à partager, qui sa quête permanente d’identité et de recherche de soi, qui les traumatismes subis pendant et après la guerre d’indépendance, en Algérie ou en France, en particulier durant la décennie noire où l’Algérie subissait de plein fouet la violence terroriste intégriste.
Et pour ajouter à la compréhension des phénomènes qui agitent la société algérienne d’aujourd’hui, l’auteure nous fait partager ses lectures sur des événements clés de la guerre d’Algérie. Elle évoque, notamment, les déportations du 19è siècle, les camps de concentration, les massacres du 17 octobre 1961 à Paris ou encore les condamnations à mort des combattants des causes justes.
Jacqueline Brenot nous délivre, en fin de compte, le message sous-jacent dont est porteuse la littérature contemporaine algérienne. Ce message a pour nom : l’espoir.
Ce troisième recueil de chroniques témoigne de l’intérêt pour les œuvres récentes en renouvellement de formes et de thématiques comme la guerre, l’exil, la quête d’identité, les valeurs, ancestrales, les conflits mémoriels, avec souvent le rire sous les larmes.
Jacqueline Brenot est devenue après des études de Lettres, de Philosophie et de Droit, professeur de Lettres à Paris. Elle est également écrivaine et artiste plasticienne.
Elle écrit des nouvelles, des textes ainsi que des poèmes. Elle est spécialiste de la littérature algérienne.